Petite interview

Dimanche prochain (15 Septembre), Olivia Newton-John sera à la tête d'une marche de bien-être de 4 km à travers les rues de Ivanhoe en Australie et sera l'hôtesse d'un gala sur le thème de Grease au Regent Plaza le 20 Septembre.

Elle va sans doute multiplier les interviews mais il ne faudra pas s'attendre à ce qu'elle s'explique sur le suicide tragique d'un de ses employés dans sa demeure de Floride, ni sur les dernières révélations de sa fille à propos de son combat contre la drogue et la dépression.
Olivia Newton-John n'aime pas s'attarder sur les choses négatives de sa vie.

"Le cancer est une partie très importante de ma vie et je le vois comme un cadeau" dit-elle à qui veut bien l'entendre !

"Si je n'étais pas passé par là, je ne pourrais pas avoir de la compassion pour les gens et je n'aurais pas compris ce qui était important. Cela m'a donné un vrai sens dans ma vie, de sorte que maintenant, je peux dire que je suis reconnaissante de l'avoir eu, et en particulier d'avoir survécu."

La lutte contre le cancer est devenu son cheval de bataille. Depuis ces 10 dernières années, Elle s'est impliquée dans la construction d'un centre de bien-être : Le Olivia Newton-John Cancer & Wellness Centre.

Le professeur Johanthan Cebon, directeur général des services de cancérologie à l'hopital Austin a travaillé étroitement avec Olivia Newton-John au cours des 10 dernières années et décrit son engagement comme infatigable et sans bornes. Ce qu'elle a fait est extraordinaire parce que sa contribution a été absolument fondamental pour le centre en cours de construction.
Et elle n'a pas seulement et simplement apposé sa signature sur nos conditions générales. Elle a précisé qu'elle voulait quelque chose de plus à ce que les hôpitaux font traditionnellement. Elle a insisté, dans le cadre du "package", pour que nous intégrions la philosophie du bien-être qui n'existait pas dans le système de santé australien auparavant, donc nous sommes vraiment en train d'offrir un nouveau modèle. Tout est centré sur le bien-être dans un sens émotionnel, physique, psychologique et spirituel".

Les gens se souviennent souvent de l'expérience d'un cancer comme d'un traumatisme chaque jour de leur vie, même quand la maladie est passée, et ils font tout ce qu'ils peuvent pour oublier, mais Olivia Newton-John est différente.
Elle pense rarement à sa propre expérience avec le cancer, choisissant plutôt de se concentrer sur le fait de se sentir bien en faisant quelque chose de méditatif tous les jours, que ce soit la méditation, le chant avec ses amis bouddhistes ou prier avec ses amis chrétiens.

Bien qu'Olivia Newton-John ne parle jamais de difficultés ou de luttes, il y a une certaine tristesse et de la fatigue dans sa voix quand on parle de la mort récente de sa sœur bien-aimée, Rona, 70 ans, en reconnaissant qu'elle ne sera jamais en mesure de remplacer cette relation.

"Elle me manque terriblement", dit-elle. "Elle constituait une énorme partie de ma vie depuis le jour où je suis né. Elle était comme une mère pour moi. Elle avait l'habitude de voyager avec moi et elle était comme ma tutrice. J'ai ri avec elle plus que quiconque dans le monde parce qu'elle était si drôle et c'était une femme merveilleuse ".

L'expérience, l'annulation de ses engagements à Las Vegas pour être aux côtés de sa sœur tous les jours pendant les soins palliatifs, a encore renforcé sa détermination philosophique.

Peu de temps après le décès de Rona, Olivia a créé un programme de bien-être pour aider les patients atteint d'une tumeur cérébrale dans l'enceinte du centre.

"La chose positive était de recevoir des dons généreux pour le Centre de bien-être et un peu plus d'argent pour aider la recherche pour le cancer du cerveau", dit-elle.

"Cela m'a aussi montré aussi qu'il faut être avec les gens quand ils sont sur le point de mourir. C'est tout ce qu'il y a d'important. Juste l'amour et le pardon. Les affaires, les biens et l'argent ne veulent rien dire. C'est vraiment et seulement à propos des gens que vous aimez et Rona avait toute sa famille autour d'elle. C'était une très belle chose''.



Traduction libre et partielle de l'article du Herald Sun.