« On n'a pas deux cœurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal… On a du cœur ou on n'en a pas » (Lamartine)
La passion d'Olivia Newton-John pour les animaux n'est pas une légende. Après les dauphins récemment, la chanteuse se lève aujourd'hui pour la défense des ours d'Asie qui sont maltraités et tués chaque jour pour le bon plaisir des consommateurs de sa bile soi-disant miraculeuse.
"Stand up for the bears" est le dernier message lancé, à travers la voix d'Olivia, par la fondation ANIMALS ASIA fondée en 1998 par Jill Robinson.
Déjà, en 2007, Olivia avait enregistré une publicité pour la fondation afin de faire connaitre son combat et le sort funeste des ours asiatiques. Son plaidoyer avait été largement diffusé sur les chaînes australiennes et asiatiques.
"C'est tout simplement navrant que ces pauvres ours soient soumis à cette torture inutile. Certains d'entre eux sont gardés dans des cages minuscules. C'est une cruauté qui dépasse l'entendement. Il est tellement important que les gens comprennent qu'il y a beaucoup d'alternatives efficaces et abordables à la bile d'ours " expliquait-elle alors.
"J'ai beaucoup d'admiration pour Jill et l'équipe d'Animals Asia. Ils ont un travail très dur, mais ils font de réels progrès, parce que leur approche est non conflictuelle et ils travaillent avec les autorités locales, et non contre eux."
Voilà des millénaires que la médecine traditionnelle chinoise prescrit des dérivés de bile d'ours dont l'efficacité n'est pas prouvée scientifiquement. La croyance populaire lui accorde une faculté de dissoudre les calculs biliaires et rénaux, de calmer les inflammations ainsi que des vertus aphrodisiaques. Le gramme de bile séchée se vend en moyenne 170 euros.
Depuis une vingtaine d'années, la vente et la demande résultant des produits de bile ont mené des milliers d’ours à collier à être mutilés dans des fermes souvent insalubres. Nombreuses sont les associations qui protestent contre ce marché lucratif, en raison de la barbarie des prélèvements sur les ours. L’extraction se fait en effet par le biais d'un cathéter fixé en permanence à la vésicule biliaire de l'animal et par lequel le fluide est extrait deux fois par jour.
Cet enfer, Jill Robinson l’a découvert en 1993 lorsqu’elle visite une de ces fermes. Elle en revient horrifiée et se fait une promesse : libérer tous les ours qu'elle a pu rencontrer. Pour cela elle a créé Animals Asia Foundation qui disposera rapidement d’un refuge de 10 hectares dans la province du Sichuan en Chine. Ce véritable sanctuaire des ours maltraités recueille déjà plus de 200 spécimens, sauvés de l’horreur.
Si vous êtes intéressé par le travail de Jill Robinson vous pouvez également vous rendre sur son blog : MOONBEARS
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