Fox411 : Comment l'idée de ce livre est-elle venue ?
ONJ : J'avais besoin de recueillir des fonds pour le centre de bien être (à l'hôpital Austin de Melbourne, Australie) que je construis. Cela me semblait une idée étrange au début et puis j'ai foncé. J'ai cuisiné toute ma vie, d'une manière assez simple mais équilibrée, donc j'ai pensé que je pouvais concilier les deux et partager ma philosophie sur l'alimentation et voici le résultat.
Le centre de bien-être ouvre ses portes le mois prochain. Il a fallu près de dix ans. C'était mon rêve d'avoir ce concept dans le cadre d'un hôpital, donc lorsque les gens suivront leur traitement contre le cancer ils pourront profiter des bienfaits du Centre de bien-être à l'hôpital. Il y aura des cours de yoga, des courts de cuisine, de la massothérapie, de l'acupuncture, des choses qui vont les aider eux et leurs familles.
Fox411 : Etes vous toujours en tournée ?
ONJ : Je vient de terminer une tournée en Asie et en Australie. J'ai chanté trois nuits à l'opéra de Sydney. Je collecte des fonds pour l'hôpital, je chante à travers le monde et j'enregistre des chansons.
Fox411 : Où rangez vous vos affaires du film GREASE ?
ONJ : Elles sont dans un placard. Oprah avait montré le pantalon dans son émission car elle m'avait demandé de l'amener, c'est la seule fois où j'ai sorti le pantalon. Un jour je vais le vendre au profit de mon centre de cancer et du bien-être, je vais le mettre aux enchères.
ONJ : Je l'ai seulement regardé lorsque je l'ai montré dans l'émission. Ce n'est pas comme si je le regardais tout le temps !
Fox411 : Il a été conçu à partir d'un matériel très impitoyable.
ONJ : Un matériel très serré. Il a été fait dans les années 50 et nous avons fait le film à la fin des années 1970, il avait donc déjà 25 ans quand je l'ai porté et la fermeture éclair était cassée, donc ils ont du le coudre sur moi.
Fox411 : Comment avez-vous fait pour utiliser les toilettes ?
ONJ : C'était un défi. Nous avons fait des pauses, et ils devaient me le découdre.
Fox411: « Grease » est toujours très populaire. Comment faites vous pour avoir des nouveaux fans chaque année ?
ONJ : Oui c'est vraiment incroyable. Cela m'étonne toujours quand je fais des concerts. Il y a des enfants avec leurs grands-parents qui viennent de découvrir le film. Il y a un nouveau lot de fans tous les sept ans ou plus.
Fox411 : Y a t-il eu une fois ou vous avez senti que le message était un peu problématique ? Robe sexy et obtenir le gars ?
ONJ : Quand je tournais le film, je n'ai pas pensé à ça, j'ai pensé qu'elle(sandy) était très glamour. Aujourd'hui, je pense que ce n'est pas nécéssaire que les filles s'habillent comme ça. À cette époque, c'était probablement beaucoup plus torride.
Fox411 : Vous venez d'une famille très académique. Votre grand-père (Max Born) a remporté le prix Nobel.
ONJ: en physique quantique !
Fox411 : Et il était ami avec Albert Einstein !
ONJ : Ma mère a traduit un recueil de lettres échangées entre Albert Einstein et mon grand-père. Il y a des choses époustouflantes. Je pense vraiment qu'il m'a fallu du temps pour comprendre que c'est mon héritage. C'est donc une partie de ma vie qui ne m'était jamais venu à l'esprit, c'est fou.
Fox411: Votre famille a t-elle été déçue que vous soyez devenue une chanteuse ?
ONJ : Je pense qu'ils espéraient que je ferais quelque chose d'«important», aller à l'Université et obtenir un diplôme, puis ma mère était vraiment inquiète parce ce que je n'avais aucune formation. Je ne savais pas si j'allais être une chanteuse ou une actrice et je devais aller à la R.A.D.A ou suivre une sorte de cours mais je l'ai combattu sur tout. Pauvre maman, je lui ai fait vivre des temps difficiles, mais je lui suis très reconnaissante parce qu'elle m'a toujours poussée pour être la meilleure dans mon travail et à travailler durement, donc j'ai ça dans mes gènes. Je n'ai simplement pas fait des études.
Fox411: Etes vous considérée comme l'idiote du village de votre famille ?
ONJ : Cela se joue probablement entre ma soeur et moi. Elle est devenue actrice. Elle a ouvert la voie, tout est de sa faute.
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