L'accroche du titre "Still The One That We Want" (toujours celle que nous voulons) n'est certes pas inédite (même s'il évoque parfaitement ce que l'on peut ressentir à l'égard d'Olivia Newton-John) par contre l'interview aborde quelques sujets assez pertinents.
Le journaliste américain du site The Edge On The Net connaît bien son sujet ainsi que le parcours de la star qu'il a interviewé.
En voici quelques libres traductions :
EDGE : Dans la prochaine comédie Australienne "A Few Best Men" (My Best Men en France), vous interprétez la mère de la mariée. Dans la bande annonce, votre personnage dit: "C'est de la cocaïne ? Alignez là!".
ONJ : Je sais, je sais. Je me suis vraiment amusée à faire ce film. Le casting a été extraordinaire. Le directeur du film, Stephan Elliott, est tellement amusant. On s'est vraiment bien amusé! Il a fait Priscilla, folle du désert. L'avez vous vu ?
EDGE : La bande originale du film est aussi amusante. La chanson 'Weightless', écrite par John Farrar et son fils Max Farrar, est totalement "chaude". John Farrar et vous, avez fait d'excellentes collaborations tout au long de votre carrière. En outre, il y a des nouvelles réinterprétations de plusieurs chansons des années 1970. Des classiques remaniés en version dance.
ONJ : Ils voulaient une chanson originale pour le générique final. J'ai suggéré John Farrar, parce qu'il est un ami très proche et l'un des mes collaborateurs les plus brillants. Je voulais qu'il écrive de la musique et ils ont aimé l'idée. Environ deux mois plus tard, ils m'ont demandé si je pouvais faire des versions remixées sur les titres de la bande originale du film. Je ne l'avais jamais fait avant. C'était très amusant de sampler tout cela. Stephan [Elliott] a été impliqué dans la production musicale et c'était génial.
EDGE : Il y a quelques années, vous m'aviez parlé d'un album de remixes dance. Que s'est-il passé ?
ONJ : Vous devez vraiment avoir remué quelque chose ; peut-être que vous avez créé quelque chose dans l'univers !
EDGE : Votre album de 1988, The Rumour, a des chansons qui résonnent encore, comme "Tutta la Vita", "Walk Through Fire" et "Get Out".
ONJ : Oh vraiment ! Je n'ai jamais joué les chansons de The Rumour en concert. Ces chansons [« Walk Through Fire » et « Get Out »], Je ne les ai jamais interprêté pour diverses raisons, parce qu'elles n'étaient pas vraiment réussies pour moi sur un plan commercial. J'en ai fait beaucoup d'autres mais pas celles là.
EDGE : « Tutta La Vita » et « Walk Through Fire » sont vraiment inspirantes.
ONJ : Davitt Sigerson a produit cet album. Il avait produit un groupe appelé David et David. Un gars intéressant. Malheureusement, cet album (The Rumour) n'a pas très bien marché.
EDGE : Votre musique reste intemporelle et votre contenu lyrique reste pertinent. C'est un don.
Parler d'aimer et de "laisser vivre" dans la chanson "Love & Let Live" où vous évoquez le sexe sans risque et le sida.
ONJ : Oui, c'était Davitt et je crois que j'ai toujours été très chanceuse avec les producteurs avec lesquels j'ai travaillé. J'ai toujours été très consciente de ce que je chantais. Les paroles sont vraiment importantes pour moi et les mélodies, bien sûr. J'ai eu de merveilleux compositeurs. J'ai eu John Farrar, "Hopelessly Devoted to You" (ainsi que de nombreux autres succès), j'ai eu Stevie Kipner ['Physical'] et j'ai vraiment eu la chance de travailler avec des gens talentueux. Ce fut de nombreuses collaborations merveilleuses et chanceuses, donc j'ai été très béni dans ma carrière et j'en suis très reconnaissante.
EDGE : Vous avez écrit toutes les chansons de l'album "Gaia : One Woman's Journey" après avoir terminé votre traitement contre le cancer du sein. Faites nous part de votre expérience et de ce qui vous a inspiré pour la chanson intitulée « Why Me ? ».
ONJ : J'étais toute seule. C'est le seul album où j'ai composé les chansons seule. Cette chanson est vraiment pertinente pour moi parce que beaucoup de gens, quand ils sont malades, deviennent des victimes et commencent à se dire, Pourquoi moi ? Je pensais que c'était négatif. Je pensais que ça n'étais pas vraiment bénéfique de penser de cette façon.
Le cancer peut toucher n'importe qui. Plutôt que de penser à cela, soyez bien et en bonne santé ! J'ai toujours eu un profond sentiment qu'il y a une raison pour tout. Peut-être que si je n'avais pas eu de cancer, je n'aurais pas fais les choses que je fais maintenant. Je ne me serais pas impliquée dans la construction d'un centre de cancer et de bien-être. Ma vie aurait eu un sens très différent, donc je suis vraiment reconnaissante pour cette expérience. Vraiment reconnaissante d'avoir survécu, bien sûr, et cela m'a donné une orientation et beaucoup de sens à ma vie !
Pour le reste de l'interview c'est ici !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire