"WE HAVE A DATE," Delta wrote on the social media platform, revealing the show will hit our screens on Sunday 13th of May at 8:30pm.
BREAKING: @DeltaGoodrem finally confirms the premiere date of the #OliviaNewtonJohn biopic - https://t.co/xzlJNLna0j pic.twitter.com/4RBRwg0TBY— TV WEEK (@TVWEEKmag) 2 mai 2018
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LA COUPURE DE WEB
Daily Express
2 May 2018
believes it’s probably too late for her to reprise her most famous screen outing: as Sandy in Grease.
The 69-year-old actress said she’s unlikely to return to the role in the movie musical alongside John
Travolta as she isn’t sure how a second movie would work now they’re all older.
She said: “I think it’s a bit late now. What would you do? Put us in a nursing home? I can’t imagine that working now.” However the star has given fans some hope, adding: “You never know what someone could come up with. If there was a great idea then of course we would consider it, or at least I would. If John was up for it then I think I would be too but we couldn’t do it without each other. Let’s see what the future brings.”
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PREMIERE
GREASE
La comédie musicale culte avec John Travolta et Olivia Newton-John souffle ses quarante bougies avec une édition Blu-ray définitive. On se replonge avec délice dans l'Amérique fifties fantasmée de Randal Kleiser.
2 May 2018
SYLVESTRE PICARD
Lors du dernier Festival de Cannes, placé sous le signe de la réalité virtuelle – avec en tête de pont l’installation d’Alejandro González Iñárritu Carne y Arena – on avait croisé un cinéaste enthousiasmé par cette technologie, un certain Randal Kleiser.
Oui, c’était bien le réalisateur de Grease. Il arpentait la Croisette pour présenter Defrost, une minisérie de science-fiction en réalité virtuelle et en caméra subjective (on entre dans le corps d’un homme cryogénisé qui se réveille dans le futur) assez délirante.
Cette série rappelait à quel point Kleiser, ancien coloc de George Lucas (il a joué dans son premier court métrage) et apôtre de la révolution numérique, vaut finalement mieux que le simple survol de sa filmographie.
On lui doit quand même un film doudou des années 80 (Le Vol du navigateur), Chérie, j’ai agrandi le bébé ou la partie filmée de l’attraction Chérie, j’ai rétréci le public dans les parcs Disney. On ne va pas commencer une réhabilitation « auteuriste » du cinéaste, mais il faudra un jour revoir à tête reposée son Lagon bleu avec Brooke Shields (photo de Néstor Almendros et bande originale de Basil Poledouris) ou sa belle version de Croc- Blanc avec Ethan Hawke. Quoiqu’on y fasse, dans les encyclopédies, son nom restera à jamais associé à la définition suivante : « Réalisateur de Grease. »
La comédie musicale fête ses 40 ans cette année avec une belle édition anniversaire qui reprend le contenu du Blu-ray de 2009 : l’image restaurée est parfaite, les suppléments copieux (scènes coupées, making of, commentaire audio de Randal Kleiser et de la chorégraphe Patricia Birch). La seule nouveauté, un transfert 4K de toute beauté, semble indiquer que cette édition est définitive.
AMERICAN GRAFFITI. Cet anniversaire et cette copie HD tombent à point nommé pour faire le point sur notre relation à Grease.
Bonne nouvelle : le film ne souffre pas de son passage en haute définition. La bande-son pop, le vestiaire fifties acidulé, la love story mythique, tout est intact. Mieux : on s’amuse en voyant le sous-titrage français qui transcrit/traduit le plus fidèlement possible chaque son lors des passages chantés (lorsque « Dam, dou-bi dou, dou-bi-dou, dou-bi- dou-bi- dou-bi- dam » apparaît à l’écran, pas de doute, c’est que vous êtes sur Summer Nights) et on se réjouit de (re) découvrir John Travolta exploser à l’écran, laissant tout le monde – Olivia NewtonJohn en particulier – loin derrière lui au moindre déhanchement. Il est fabuleux dans le climax du film, le concours de danse sur Born to Hand Jive, encadré par de longs mouvements de caméra permettant d’embrasser pleinement l’action électrique de la séquence.
On se disait que tout cela tombait à point nommé parce que 2018 est l’année où la pop culture frôle l’implosion sous les coups de la nostalgie. Ce sentiment, ce drôle de feeling mélancolique, est précisément inscrit dans l’ADN de Grease. Le film, situé dans des années 50 complètement fantasmées et délirantes (à côté American Graffiti est un documentaire), est en réalité un pur objet de son temps (il est sorti en 1978).
Du générique d’ouverture composé par Barry Gibb et chanté par le Frankie Valli des Four Seasons aux parodies et références qui émaillent le film, Grease est au fond le témoin d’une Amérique seventies traumatisée, qui tente de se réfugier dans un passé fantasmé, un peu comme le fera Hair (le long métrage de Milos Forman sorti un an plus tard) avec les hippies.
D’ailleurs, en rendant un tel culte au corps de Travolta, le film fonctionne comme la véritable suite de La Fièvre du samedi soir (1977), bien plus que la suite officielle Staying Alive, réalisée par Sylvester Stallone en 1983. Ce qui nous fait penser qu’on vous a épargné Grease 2....
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