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lundi 1 avril 2013

Cardiff !



C’est à Cardiff, capitale du pays de Galles, mais également la ville où est né son père le professeur Brinley Newton-John qu’Olivia newton-John avait choisi de débuter sa première tournée européenne depuis 35 ans. Un choix affectif ? Ou un simple hasard ?
Les médias n’ont pas manqué de revenir sur l’histoire familiale lors de la venue de la chanteuse dans les médias. Olivia a toujours remercié son père pour lui avoir certainement légué ses talents de vocaliste.


"Bryn" Newton-John est né à la taverne “New Market” dans le quartier “The Hayes” où sa mère travaillait derrière le comptoir.
Il étudia à Cambridge, où il épousa, Iréne Born, la future mère d’Olivia et fille du prix Nobel de physique Max Born. Parlant un allemand parfait (il maitrisait également parfaitement le français, et parlait aussi le russe et l’italien) et officier du MI5 sur le projet Enigma à Bletchley Park il fut l'agent qui interrogea Rudolph Hess en garde à vue au cours de la Seconde Guerre mondiale. La famille émigra en 1954 à Melbourne, en Australie, où il travailla comme professeur d'allemand puis devint le doyen de l’'Ormond College de l'Université de Melbourne.
Passionné d’opéra et lui même très bon chanteur il dirigea également la chorale de l’université et anima une émission radio sur l’opéra.

Ce 10 mars, Olivia Newton-John aura eu certainement une pensée émue pour son père quand elle pénétra dans l’arène du Motorpoint.


En tout cas, pour ma part, ma première impression lorsque je suis entrée dans cette salle était plutôt une impression de froid.
La salle, plutôt dans le genre palais omnisport est loin de dégager la chaleur et le charme d’une vraie salle de concert, les sièges installés dans l’arène sont de simples chaises pliantes, les gradins ont été réduit (son premier concert ne se jouera pas à guichet fermé mais elle se rattrapera les jours suivants) et il y fait froid.

Tout cela ne gâche en rien mon bonheur et mon impatience de revoir Olivia dans quelques minutes sur scène, et pour la première fois en Europe en ce qui me concerne.
Un an pile après mon voyage en Australie.
Au lieu des 27 heures de voyage, cette fois-ci une petite heure et demi d’avion et moins de 3 heures de voiture auront suffit. Ce dimanche 10 mars j’ai rejoint, en effet, en Angleterre Peter et Heike venus d’Allemagne, et chose amusante nous atterrissons tous les 3 dans 3 aéroports différents, un premier défi logistique à résoudre, car avec Olivia les aventures sont toujours pleines de surprises.
 
Heureusement la neige annoncée sur Cardiff ne tombera pas et nous arrivons sans encombres en milieu d’après-midi sur la cité de Caerdydd (Cardiff en gallois) où il règne un froid de canard.


J’ai le bonheur aussi de retrouver Nabil, un an après notre périple down under.
Juste avant le concert j’ai la bonne surprise de voir Rona, la soeur d’Olivia, toujours très classe même à 69 ans, ainsi que John Easterling, sortir de derrière la scène et venir s’installer un rang derrière moi légèrement sur le côté. Il y a quelque chose de touchant de voir que Rona qui a déjà vu sa soeur en concert des dizaines et dizaines de fois semble encore prendre plaisir à assister au spectacle comme une simple spectatrice.

Mais ça y est le moment tant attendu va commencer. Je suis au premier rang mais excentrée sur la droite et la scène est assez haute.
 
Olivia débute son concert par ce que je considère comme la chanson parfaite pour débuter “Pearls on a Chain”.
 
Elle est magnifique, rayonnante. Avec elle son groupe fidèle, Andy Timmons à la guitare, Steve Real son choriste mais également celui qui lui fait travailler sa voix, chaque jour, même à distance, et pour cela nous ne le remercierons jamais assez. Marlen Landin est là également, sa choriste, un vrai petit soleil sur scène et une voix magnifique. Warren Ham son “Danny” de concert et un musicien fantastique. Je connais moins bien les trois derniers, mais pas de doute Olivia est entourée de talent sur scène et on sent également une vraie complicité entre tous.
 
Les lumières sont très travaillées et très belles. Je crois que c’est la première fois d’ailleurs sur tous les concerts que j’ai fait que je trouve la lumière aussi belle et vraiment scénarisée selon les chansons.
 
La voix d’Olivia est au top ! Elle déchire sur “A Little more Love”. J’en ai des frissons.
La froideur de la salle est très vite oubliée. L’enthousiasme et la chaleur du public qui attendait ça depuis 30 ans ainsi que le charme et la chaleur d’Olivia mettent rapidement le feu.
Pendant presque deux heures elle enchaîne les chansons. Pour l’occasion elle a changé la liste de son tour de chant.
 
Pour la première fois sur scène (elle l’avait chanté finalement comme une sorte de répétition lors des 4 concerts donnés aux USA juste avant la tournée Anglaise) elle chante “What Is Life”, sur un tempo rapide, je redécouvre avec un réel plaisir cette chanson.
 
 
"Sam" ! Juste parfaite ! Sans doute l’une de ses meilleures interprétations ses dernières années.
Les chansons de Xanadu font danser le public !
Puis c’est un medley country élargit qui ravi la salle ! Après un "Physical" version originale, Olivia nous surprend avec un retour sur sa période Eurovision.

On le sait “Long Live Love” est sans doute l’une des chansons qu’elle aime le moins dans son répertoire et elle a avoué en interview qu’elle n’avait commencé à l’apprécier que récemment. Peut-être aussi parce qu’elle se préparait à la chanter lors de sa tournée anglaise. Pour l’occasion Olivia a choisit d’interpréter cette chanson, au tempo il faut l’avouer un peu lourdingue, de la meilleure façon qu’il soit, en la prenant à la rigolade.



C’est ainsi que Steve, Marlen et Olivia, accompagnés chacun de tambourins semblent beaucoup s’amuser sur cette chanson...et nous aussi ! Puis bonne surprise, Olivia chante un extrait de la chanson qu’elle aurait aimé interpréter à l’Eurovision et qui avait fini deuxième du choix des téléspectateurs, “Angel Eyes”. C’est une formidable surprise et à la fois un peu frustrante car elle n’en chante qu’un couplet alors qu’on aurait aimé l’entendre en entier. Enfin pour conclure cet épisode eurovision, Olivia qui devint amie avec les membres du groupe Abba et les invita lors de son show “Olivia” en 1978 ne pouvait pas ne pas interpréter un extrait de la chanson gagnante “Waterloo”, ce qu’elle fait avec talent et énergie en compagnie de Marlen.



Le concert passe à une vitesse folle et quand elle commence à entonner le préambule aux chansons de GreaseLook at Me, I'm sandra Dee”, je n’en reviens pas, c’est déjà bientôt la fin.
"Grace & Gratitude" et bien sur "I Honestly Love You" concluront ce premier concert laissant le public enthousiaste, comblé et ému.

Olivia une fois de plus a fait la démonstration de son talent, de son émotion, de sa générosité, de sa capacité à communiquer avec le public comme si elle chantait pour chacun. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ne soit pas touché par la voix et le charisme d’Olivia sur scène (comme en dehors d’ailleurs), même quand ce ne sont pas des “vrais” fans, conquis d’avance.


J’aurais aimé qu’elle vienne un jour en France, pour que des amis ou la famille la voit enfin, et ressente ce que je ressens, mais malheureusement, il faut se faire à l’idée que ca n’arrivera jamais.
Nous sommes déjà tellement heureux qu’elle ait enfin vaincu ses barrières et soit venue en Angleterre. Et puis, qui sait, avec Olivia il ne faut jamais dire jamais même si le temps qui passe ne joue pas vraiment en notre faveur.
A 64 ans, manifestement en pleine forme, elle nous a en tout cas donné un concert de 2 heures sur un rythme effréné.
Et elle ne s’arrête pas là, puisque à peine changée elle trouve toujours le temps de rencontrer son public après les concerts.

Ce soir là, nous faisons partis des rares et heureux élus. Pour ce premier concert, le meet & greet est vraiment très intime, nous sommes tout au plus 15 personnes.

Quand elle entre dans la pièce et qu’elle nous reconnait Nabil, Eddie, Kathryn et moi, elle pousse un petit cri de joie et nous serre dans ses bras. Je n'en reviens pas.
Nous la laissons passer d’abord avec les autres invités qui s’éclipsent rapidement puis c’est notre tour.
Je lui fait dédicacer le livre photo souvenir que j’ai fait d’Australie, l'occasion de voir qu'Olivia se souvient non seulement de mon prénom mais qui plus est cette fois-ci l'orthographie comme il faut.


Elle prend le temps de le feuilleter et commente quelques unes des photos. Elle est ravie de voir la photo de Nabil et moi posant devant le ONJCWC et appelle son manager pour qu’il vienne la voir.
Celui-ci du coup reste aussi regarder le livre. Elle s’inquiète lorsqu’elle tombe sur la photo où j’ai un serpent autour du cou et me demande si j’ai été effrayée.
Je lui réponds qu’étrangement pas du tout, et que j’ai eu beaucoup plus peur des araignées.


Entretemps son mari, John, est arrivé. John est aussi gentil et simple qu’Olivia. il prend le temps de discuter avec nous tranquillement et nous parlons un peu de sa compagnie Amazon Herb. Il nous explique qu’il espère revenir bientôt en Europe grâce notamment à la fusion faite avec la société Trivita. On lui souhaite très fort que cela se réalise, car c’est un homme qui a une vraie vision pour l’environnement et la forêt amazonienne. Pour rappel, un pourcentage des bénéfices de sa société est reversé pour aider les tribus à racheter les titres de propriété de leurs terres, devenir indépendants des grandes multinationales et ainsi préserver leur terres.


Je quitte le Motorpoint arena sur un sentiment d’euphorie. Ce matin, j’étais encore à Bordeaux et ce soir je viens de poser le pied pour la première fois à Cardiff, magnifique ville (pour le peu que j’en ai vu), j’ai assisté à un concert épatant, rencontré ma “petite fée”, et retrouvé avec bonheur Nabil (et son frère), Peter, Heike, Eddie & Kathryn, tous adorables, j’ai fait connaissance ou revus d’autres fans comme Angeline, Sonia, Susanna, Catherine, David, etc...


Nous discutons encore dehors avec les autres fans qui attendent la sortie d’Olivia. Chaque soir durant sa tournée d’ailleurs, même si elle ne s’arrêtera par forcément, elle demandera en revanche à ses assistants de collecter les photos et autres souvenirs que les fans souhaitent avoir dédicacé et elle prendra le temps de les signer avant qu'il soit rendus à leur heureux propriétaires.
Dès demain, une nouvelle ville, Bournemouth, dans le sud de l’Angleterre, près de la mer, un nouveau concert et....Kay !

Le lendemain, en me promenant dans la ville, au-dessus du château gallois de Cardiff  fondé par les Normands en 1091 sur les anciennes fondations d'un fort romain, je sens comme flotter une présence angélique présage d'une semaine de bonheur...



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