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lundi 17 septembre 2012

Reportage à San Francisco



Nabil, notre Tintin à nous - sauf qu'ici ce n'est pas Tintin au pays des soviets mais Tintin au pays d'Olivia - avait fait les 12 heures d'avion pour assister au concert d'Olivia Newton-John à San Francisco. Il nous livre ci-dessous, avec ses mots, ses impressions.

" Dans l'attente de l'arrivée de l'artiste, nous scrutons ce lieu magnifique qui est le Golden Gate Theatre, fondé en 1922, au charme désuet, témoignant de l'époque florissante de San Francisco.

A notre grande surprise et contentement un immense logo OLIVIA tiré de l'album "Totally Hot" est projeté sur les rideaux de la scène (nous rappelant inévitablement le concert de 1982).

Rick Bartalini présente Olivia Newton-John et en profite pour nous annoncer qu'une partie de la recette de ce soir sera reversée à une association LGBT qui fait de la prévention dans cette communauté à San Francisco où le taux de suicide demeure important.



"Maybe I hang around here a little more than I should ..." a capella impose silence et respect et annonce l'arrivée d'Olivia Newton-John sur scène. Les premières impressions sont très fortes et l'excitation à son comble : nous sommes illuminés par une Olivia rafraîchie, rajeunie & éclatante dont le sourire seul embrace toute la salle.

Elle est tellement présente et authentique, que sa seule apparition transmet une joie, une qualité d'émotions à son public.

Elle nous fait un bien immédiat et instantané telle une magicienne ou guérisseuse: tout est dans la loi du don. Sa présence et sa disponibilité annulent la distance qui nous sépare d'elle. Son aura est palpable !


Nous sommes bluffés par la maîtrise de sa voix : chaque chanson est travaillée jusqu'au bout, portée jusqu'à la dernière note (une des signatures d'Olivia) témoignant d'un travail de finition extraordinaire.


Même les titres entendus maintes et maintes fois nous apparaissent renouvelés, nous donnant l'impression d'une interprétation dont aucun n'aurait souvenance, comme si Olivia ré-imaginait les chansons à travers ses jeux de modulation vocale. Techniquement, tout est là: des aigus sidérants et des graves imposants.

Il suffit de s'attarder sur la fin de Sam ou mieux encore un moment de Physical où Olivia en synergie avec la guitare de Andy Timmons, utilise son organe vocal comme une guitare électrique : c'est juste impressionnant.

En introduction à ses succès de Grease, elle nous surprend et nous ravit par "Goodbye to Sandra Dee " a capella. Les deux "Must" demeurent "Boats Agaist The Current" & "Shakin You" qui sont émotionnellement transcendants !

Tout est parfaitement construit, maîtrisé, faceté comme un diamant pur et en même temps dans l'authenticité, sans stratégie superficielle de séduction: elle nous livre ses émotions sans distance, ni aucune mise en scène, ni blabla.

Dr Dolittle, c'est elle !
Elle fait corps avec ses musiciens: d'un geste, d'un regard, les faisant participer et leurs rendant constamment hommage. Humour et dérision charmante cimentent un lien avec le public comme une amie proche le ferait ....

Nous ne sommes plus de simples spectateurs, Olivia nous ouvre la porte des émotions et nous buvons son énergie. C'est incroyable !

Olivia est présente aujourd'hui comme il y a 30 ans, intemporelle, physiquement et énergiquement inépuisable, traversée par le souffle de la vie. Elle colore toute la scène, créant une scénographie transfigurée par sa simple présence et sa grâce naturelle.

C'est une Olivia heureuse et délirante ce soir (son mari est présent dans la salle). Son public à la hauteur lui rend bien cette energie, d'ailleurs elle affirmera : " Thank You, I feel the Love ! "



Pour conclure, je dirai que l'enchantement n'est jamais trahi tout au long du spectacle lorsque Olivia nous a embarqué dans un Univers d'Amour: on en ressort complètement dopé et gonflé à bloc. Et le meilleur à faire, après le spectacle c'est avec grâce de rentrer chez soi dans le silence afin de rester imprégné de cette énergie et de cette plénitude !"

Nabil

 

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