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On ne l’avait pas vue au cinéma depuis des lustres. Alors pourquoi la star de Grease fait-elle un retour au grand écran dans un film canadien sur le hockey ?
Le magazine Cineplex l’a attrapée au vol à l’aéroport de Los Angeles pour le lui demander. Elle leur a parlé hockey et comédie musicale, deux mondes réunis dans un même film, Score: A hockey Musical.
Présenté en ouverture du Festival international du film de Toronto, le mois dernier, le long-métrage arrive en salle au Canada dès le 22 octobre. Juste à temps pour le début de la saison de la Ligue nationale !
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Q: Pourquoi avoir accepté de jouer dans un film sur le hockey?
R: Pour m’amuser! C’est une comédie musicale et j’adore la musique. J’aime le fait que Marc Jordan [auteur-compositeur de Toronto] joue mon mari, parce que c’est un ami, d’ailleurs marié à une bonne copine [auteur-compositrice Amy Sky].
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Q: Que saviez-vous du hockey avant de tourner ce film?
R: Pas grand chose. Excepté que mon mari aime ça.
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Q: Que savez-vous maintenant?
R: C’est un sport vraiment populaire. Les Canadiens prennent le hockey très au sérieux. C’est difficile, rapide et ça exige beaucoup d’habiletés. Voilà à peu près ce que j’en sais.
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Q: Vous n’avez vous pas été la vedette d’un film depuis Sordid Lives, en 2000. Qu’avez-vous fait entre temps?
R: Est-ce vrai ? (rires). Aucun projet au cinéma ne me plaisait J’étais quand même très occupée. Depuis mon mariage, il y a deux ans, ma vie est différente. J’ai fait un peu de télé et bien d’autres choses. Comme bâtir un hôpital pour les femmes souffrant du cancer du sein, en Australie.
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Q: À quoi doit-on l’engouement renouvelé pour les comédies musicales?
R: En temps de guerre, les comédies musicales sont toujours très populaires. Et le monde est un champ de bataille actuellement. Les gens ont besoin de se divertir, de se détendre. La musique est un baume, encore plus quand on y ajoute des éléments comiques.
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Q: Comment se fait-il que plusieurs comédies musicales se déroulent à l’école secondaire (Grease, Hairspray, High School Musical, Glee)?
R: Plusieurs ont un attachement profond par rapport à cette période de leur vie. Ils en gardent des souvenirs déterminants et ont donc tendance à s’associer aux personnages. Pour ma part, j’ai fait une partie de ma secondaire en Australie. Une période tellement importante qu’elle explique en partie mon attachement envers ce pays.
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Q: Pourquoi vous dire encore Australienne alors que vous avez quitté ce pays à 15 ans?
R: L’endroit où l’on va à l’école est primordial. On y développe notre personnalité et notre sens de l’humour. On s’y forme. J’ai des maisons en Amérique et en Océanie et j’ai un passeport anglais. Mais l’Australie demeure mon chez-moi.
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Q: Vous avez souffert du cancer du sein et n’avez pas cherché à cacher votre maladie au public, pourquoi ?
R: J’espérais ainsi donner de l’espoir aux femmes, Alors que je combattais moi-même ce cancer, peu après une séance de chimiothérapie, j’ai rencontré une femme que je n’oublierai jamais. Pétante de santé, elle m’a dit avoir survécu au cancer. Aujourd’hui, je me sens si reconnaissante d’être en santé: ça fera 18 ans cette année.
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Q: Patrick Mc Dermott, votre ex-ami, a disparu en mer en 2005. On le pensait mort. On l’aurait retrouvé au Mexique. Il a demandé à ce qu’on le laisse tranquille. Quel a été l’impact de ce drame dans votre vie ?
R: Je pense que traverser n’importe quel coup dur nous transforme, nous fait grandir. J’ai donc appris.
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Q: Depuis le film, regardez-vous parfois le hockey à la télévision?
R: Si mon mari est là, oui (rires). Il aime le hockey. Cette année, il a même assisté à un match décisif. Attendez, je vais lui demander de quel match il s’agissait. (Appelant son mari: quel était le nom du match auquel tu es allé avec ton frère ?). C’était la finale de la Coupe Stanley!
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Olivia très physical à Vienne avec les Chippendales !
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