jeudi 14 juin 2018

Cinquante nuances de « Grease »

A (re) lire le très bon article de VANITY FAIR ...



Le film musical américain le plus célèbre du XXe siècle a été produit à la va-vite, planifié en cinq semaines et tourné en deux mois avec un budget assez faible – six millions de dollars –, le directeur de la Paramount Barry Diller ayant refusé d’allouer davantage à ce projet « à la guimauve ». L’actrice principale, ni américaine ni reconnue, était trop âgée, la musique inégale, la chorégraphie et la mise en scène le plus souvent improvisées. Les rôles secondaires étaient tenus par un groupe hétéroclite de has been tout droit sortis des années 1950 et Jeff Conaway, qui incarnait Kenickie, l’un des personnages principaux, était ingérable (il finira emporté par une overdose à 60 ans). Le film aurait pu succomber sous le feu incessant d’injonctions contradictoires. Mais Grease était produit par Allan Carr et, à la fin, c’est ce qui a permis que la sauce prenne et que ces fadaises mièvres se transforment en œuvre-culte sur Celluloïd. Le producteur parvient à lui seul à ressusciter un genre alors moribond et à faire de son interprète principal, John Travolta, l’acteur le plus bankable de l’époque. La version théâtrale de Grease est toujours l’un des spectacles de fin d’année favoris dans les écoles et le 31 janvier dernier, sur la Fox, le film a même été réinterprété en direct le temps d’une soirée événement. « Sans Allan pour faire le show, on ne s’en serait pas sorti, reconnaît aujourd’hui John Travolta, qui a porté le film avec son rôle de bad boy au grand cœur, Danny Zuko. Il tenait la baraque. »

La suite sur :
https://www.vanityfair.fr/culture/ecrans/story/comment-grease-est-devenu-lune-des-plus-grandes-comedies-musicales-americaines-de-tous-les-temps-/2669#1


Trouver une actrice pour jouer Sandy, la gentille fille censée faire contrepoids à un Travolta en Danny gominé, s’avère plus épineux.
Kleiser visionne les rushes du nouveau film que son vieux copain George Lucas est en train de tourner – Star Wars – pour voir si Carrie Fisher, premier rôle féminin, ne peut pas faire l’affaire. Incapables de se prononcer sur ses capacités d’actrice et de chanteuse, Kleiser et Carr se lancent sur d’autres pistes, parmi lesquelles Susan Dey de la série The Partridge Family, Deborah Raffin et la chanteuse toute en dents Marie Osmond, qui tient la corde mais cale finalement devant la transformation de la gentille Sandy en bad girl. Lors d’un dîner, Carr rencontre Olivia Newton-John, une chanteuse de country australienne blonde, et lui propose le rôle, mais celle-ci – qui a fait ses débuts au cinéma en 1970 dans Toomorrow, un film de science-fiction anglais qui n’a pas rencontré le succès – n’est pas très enthousiaste. « J’étais très inquiète à l’idée de revenir au cinéma parce que ma carrière musicale se portait bien, dit-elle, et je ne voulais pas la gâcher en tournant un autre navet. » Kleiser n’est pas convaincu non plus. « Je me rappelle l’avoir rencontrée pour la première fois à cette soirée et avoir pensé : “La vache, qu’elle est coincée ! Mais comment on va faire pour la transformer en salope ?” »


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À l'occasion du 40eme anniversaire de Grease , n'oubliez pas l'homme qui l'a fait ..

Allan Carr de son vrai nom Allan Solomon fut un producteur de cinéma et manager d'acteurs et de musiciens.
Carr commença sa carrière comme assistant à Playboy Magazine avec Hugh Hefner. Il acquit progressivement une réelle réputation en tant qu'organisateur de shows promotionnels et autres "fiestas".

En 1977, le producteur Robert Stigwood l'engagea pour la campagne promotionnelle de Saturday Night Fever (La fièvre du samedi soir). Sa réussite fut telle que Stigwood le réengagea pour Grease en 1978. Ils travaillèrent ensuite en commun sur différents films qui obtinrent un succès beaucoup plus mitigé, en comparaison aux premiers.

Alan Carr à fait l'objet d'un récent documentaire "The Fabulous Allan Carr" ! Un docu léger mais agréable qui cible les fans de comédies musicales !

Le documentariste Jeffrey Schwarz a d'abord vu le nom d'Allan Carr lorsque, enfant, il a vu Grease - le film musical de 1978 avec John Travolta et Olivia Newton-John.
Alan Carr a été répertorié comme  producteur dans les crédits.

"Je connaissais le nom en le voyant sur l'écran, mais je ne savais pas qu'il était responsable de Grease ou même de qui il était. J'ai juste aimé Grease. J'en étais obsédé ", se souvient Schwarz.


Au fil des ans, plusieurs autres projets du producteur ont attiré l'attention de Schwarz - Can't Stop the Music, le film musical de 1979 avec Village People et Bruce (maintenant Caitlyn) Jenner, le 61e Annual Academy Awards, où Rob Lowe a tristement chanté une parodie de "Proud Mary" avec Blanche-Neige; la production de La Cage aux Folles en 1983 , qui a amené des homosexuels à Broadway au milieu de la crise du sida...
Sa réputation fut définitivement brisée.
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Grease est devenu un succès mondial, générant 394 955 690 $ dans le monde entier pour devenir la comédie musicale la plus réussie au box-office. C'était aussi un phénomène culturel dont les chansons font désormais partie de la «conscience nationale», comme le note Alonso Duralde, critique de cinéma pour The Wrap, dans le documentaire consacré à Alan Carr.
Ce succès a lancé Carr en tant qu'acteur majeur à Hollywood. Mais le succès n'a pas duré. Grease 2 était un flop, tout comme Can't Stop the Music, le premier film à remporter le prix "Worst Picture Golden Raspberry".

Tous les derniers échecs ont eu raison de lui ! Il ne travailla plus jamais à Hollywood.
Au moment de sa mort, il était employé à Brentwood, en Californie. Il mourut le 29 juin 1999 d'un cancer du foie à Beverly Hills, en Californie. Il était âgé seulement de 62 ans.

Read more at : https://www.advocate.com/film/2018/6/14/greases-40th-anniversary-dont-forget-gay-man-who-made-it


Le documentaire The Fabulous Allan Carr est disponible sur iTunes !

http://www.thefilmcollaborative.org/films/thefabulousallancarr




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T-SHIRTS

Ou comment Olivia Newton-John loupe encore une bonne occasion de faire du cash pour la bonne cause !
Il y en a d'autres qui n'hésitent pas à utiliser son image ...
En espérant que sous couvert de la marque GREASE .. elle touche des royalties


https://poshmark.com/listing/Grease-Sandra-Dee-Olivia-Newton-John-Ringer-Tee-5b21d69e035cf111538590f8

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